APPRENDRE L'OBÉISSANCE Á TRAVERS LA SOUFFRANCE
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Traduit par Marie Lachance
La vie sur terre est un temps d’épreuves. C’est une période de probation. Quel est le but des troubles que nous éprouvons continuellement dans le monde? Ces douleurs et ces craintes nous disciplinent; elles nous enseignent l’obéissance au Père; elles enlèvent de nous l’amour du monde. L’0béissance! Nous apprenons l’obéissance à Dieu à travers les choses que nous souffrons. Comme ce fût vrai avec l’Apôtre Paul, quand nous sommes fidèles dans nos prisons et nos douleurs, d’autres personnes en sont bénies.
Nous, les chrétiens, souffrons beaucoup de tribulations et de douleurs dans toute notre période de discipline. C’est un confort de savoir que lorsque nous servons le Seigneur diligemment, nos ennuis ne sont pas des accidents hauts hasards ou des harcèlements sans but, mais que c’est la main du Seigneur qui nous discipline.
APPRENDRE L’OBÉISSANCE À TRAVERS LA SOUFFRANCE
Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas? (Hébreux 12:6,7)
Nous, les chrétiens, souffrons beaucoup de tribulations et de douleurs dans toute notre période de discipline. C’est un confort de savoir que lorsque nous servons le Seigneur diligemment, nos ennuis ne sont pas des accidents hauts hasards ou des harcèlements sans but, mais que c’est la main du Seigneur qui nous discipline.
Nous sommes les enfants de Dieu. Dieu est notre Père. Dieu nous enseigne l’obéissance—l’obédience parfaite à Lui-même. Dieu ne tolérera pas la désobéissance dans aucun de Ses fils.
Le Roi Saül a perdu son trône par la désobéissance. Le Seigneur avait commandé Saül de détruire totalement les Amalécites et tout leur bétail. Mais Saül a épargné Agag, roi des Amalécites et le meilleur du bétail.
Quand le prophète Samuel est arrivé, Saül a blâmé le peuple. Saül a protesté que le peuple avait maintenu les animaux vivants afin de les sacrifier au Seigneur. Quand nous désobéissons Dieu, nous mettons souvent le blâme sur d’autres.
Samuel a déclaré à Saül que l’obéissance est plus importante que le sacrifice:
Samuel dit: L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. (I Samuel 15:22,23)
C’est pareil aujourd’hui. Il y a plusieurs qui “louent” Jésus et l’appellent Seigneur, Seigneur mais ne font pas ce qu’Il dit. Ils ne sont pas obéissants à Dieu mais espèrent compenser leur désobéissance en louant le Seigneur.
La louange ardente et enthousiaste est une des activités les plus importantes lors d’une réunion des saints. La louange ardente est nécessaire si nous voulons plaire au Seigneur. Mais l’obéissance stricte à Dieu, à Sa Parole écrite et à ses conseils spécifiques et personnels, est encore plus importante que la louange.
L’obéissance au Père est la base du Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu est manifesté en faisant la volonté de Dieu sur la terre comme elle est exécutée dans le Ciel.
L’obéissance doit être apprise et c’est souvent appris le mieux à travers la souffrance.
La vie sur terre est un temps d’épreuves. C’est une période de probation. La leçon principale que nous apprenons sur terre est la connaissance du Saint d’Israël, c.-à-d., la confiance complète dans la fidélité de Dieu et stricte obéissance à Sa volonté. Le résultat de la confiance et de l’obéissance est la présence de Dieu, qui est la seule vraie sainteté.
L’iniquité peut être enlevée de notre personnalité en un instant pendant que nous sommes sur terre ou dans la dimension de l’esprit.
L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. (Zacharie 3:4)
Mais il semble que seulement durant la vie sur la terre, la connaissance du Seigneur, la confiance parfaite en Lui et l’obéissance au Père, peuvent être formée dans l’âme.
Le Seigneur Jésus-Christ est la progéniture de Dieu. Le Christ est rempli du Père. Il est la Parole depuis l’éternité. Il fait toujours la volonté du Père. Son Esprit et Son caractère sont parfaits. Il est l’image parfaite de la Personne du Père.
Pourtant même Jésus a dû apprendre l’obéissance par la souffrance pendant sa vie sur la terre.
A appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes; (Hébreux 5:8)
Si Jésus, qui est tout à fait au-dessus de nous de toutes les façons, devait apprendre l’obéissance à travers la souffrance sur la terre, ce n’est pas surprenant que nous, qui sont complètement déchus par nos péchés et par la rébellion, sommes corrigés continuellement. Nous sommes envoyés des tribulations après tribulations. Notre Père du Ciel nous discipline. Il nous enseigne l’obéissance à Lui-même.
Il y a trois dimensions primaires de désobéissance chez le croyant: l’amour du monde, l’amour du péché et l’amour de soi-même. Ces trois amours sont en nous, et c’est pourquoi chacun de nous est profondément rebelle contre notre Père du Ciel. Dieu traite chacun de ces trois dimensions par le moyen de la souffrance.
L’amour du monde, qui demeure en nous, nous presse continuellement à désobéir au Seigneur. Le monde nous appelle avec une voix forte et attirante. Le monde projette à nos esprits un futur fascinant remplis de plaisirs de toutes sortes. Mais c’est un appel de sirène, nous invitant aux rochers de la destruction, aux ossements blanchis de ceux qui ont succombé avant nous.
Jésus nous commande par l’Apôtre Jean:
N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; (I Jean 2:15)
Mais plusieurs trouvent l’obéissance au Christ si difficile et au monde si attrayant!
Par conséquent, Dieu verse des tribulations (corrections) sur nous afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. (Jean 16:33)
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. (I Corinthiens 11:32)
Notez comment le Seigneur nous appelle à Lui, “afin que vous ayez la paix en moi.” Dans le monde, nous aurons des tribulations mais en Jésus, nous aurons la paix.
C’est la nature humaine de se détourner loin de ce qui est douloureux et chercher la joie et la paix. En envoyant des tribulations sur nous, Dieu nous amène à se détourner du monde et à trouver le repos en son Fils. Nous apprenons l’obéissance à travers les choses que nous souffrons.
Devons-nous nous marier? Devons-nous travailler dans le monde? Devons-nous participer dans le monde? Plusieurs fois, c’est la volonté de Dieu que nous nous marions et participions dans le monde.
Mais ainsi, nous courons dans les troubles de la chair. Il y a de l’incompatibilité. Il y a de l’inquiétude. Il y a ce patron qui est perverse. Notre Eden est infesté des mauvaises herbes, des moustiques et des serpents. Troubles!
Quel est le but des troubles que nous expérimentons continuellement dans le monde? Ces douleurs et ses craintes nous disciplinent; elles nous enseignent l’obéissance au Père; elles enlèvent de nous l’amour du monde. Ce monde actuel n’est pas notre repos, notre héritage et Dieu nous rappelle ce fait à chaque jour.
La doctrine courante que par la “foi” nous pouvons échapper aux tribulations que Dieu nous envoie est incorrecte et destructive. Elle vient du Faux Prophète. Elle est contraire aux Écritures et cherche à empêcher notre perfectionnement dans le Seigneur.
Quand nous sommes malades ou autrement dans la détresse, nous devons prier et chercher Dieu, en utilisant la foi et la confiance qu’Il nous donne. Dans plusieurs occasions, le Seigneur guérit nos maladies et nous délivre de nos ennuis. Tous les saints expérimentés savent que ceci est vrai. Aller vers le Seigneur pour de l’aide dans notre heure de besoin est biblique.
Mais croire que si nous avons la foi, nous n’expérimenterons jamais la souffrance ou la maladie n’est pas biblique. C’est l’esprit du Faux Prophète qui tente de mettre l’emphase sur le bonheur immédiat et le bien-être des gens aux dépens de la volonté de Dieu pour eux; Aux dépens de la volonté de Dieu qui doit se faire sur la terre; Aux dépens d’apporter la lumière de Dieu aux nations de la terre; Aux dépens de la joie et des bénédictions éternelles du croyant qui est séduit par cet enseignement humaniste.
Le Seigneur Jésus a souffert beaucoup dans le monde et Il est un exemple pour nous. Nous devons partager à ses douleurs si nous désirons expérimenter la puissance de Sa résurrection.
L’amour du monde est en nous, causant la désobéissance. L’amour du péché demeure aussi dans notre chair.
Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. (Romains 7:20)
Dieu nous amène à se détourner de nos péchés en envoyant des souffrances ardentes sur nous.
Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, (I Pierre 4:1)
Si nous commettons des actes de convoitise, de violence, d’ivresse, de sorcellerie, le Jugement Divin tombera sur nous et notre péché. Nous pouvons devenir violemment malades, perdre notre travail, blesser quelqu’un ou finir en prison. Le malheur peut tomber sur notre foyer. Nous pouvons mourir avant que notre tâche désignée ait été accomplie.
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. (I Corinthiens 11:30-32)
Dieu nous enseigne l’obéissance. Dieu ne veut pas que nous soyons conformés à ce monde, qui est du diable ou au péché; alors, Il nous envoie des douleurs continuellement—assez de douleur, de crainte, de perplexité, et de tristesse afin que de vivre une vie juste, sainte, obéissante devienne préférable à pécher.
Il n’y avait aucun péché qui habitait la chair de Christ. Il n’avait pas à apprendre le comportement de justice. Mais Il a pris sur Lui nos péchés et Il a souffert la terrible pénalité.
Maintenant nous apprenons en souffrant les qualités paisibles de la justice.
Celui qui veut obéir à Dieu doit, par la grâce de Christ, gagner la victoire sur l’amour du monde et l’amour du péché. En conclusion, l’amour de soi-même doit être surmonté. L’amour-propre et la confiance en soi, peuvent être le plus profond, l’aspect le plus résistant de la rébellion du croyant contre Dieu. Peut-être que c’est dans cette dimension que Christ, même saint et juste, a dû apprendre l’obéissance à travers la souffrance.
Le monde et le péché sont évidemment mauvais. Même les non-sauvés comprennent que beaucoup de ce qui est pratiqué est mauvais et destructif, étant contraire à la loi de la conscience qui demeure dans chaque personne.
Mais l’amour de soi et de la confiance en soi ne sont pas toujours considérés comme étant mauvais et hostile à Dieu. Ni le monde, ni les chrétiens croyants, pour la plupart, ne comprennent pas le monstre du mal menaçant dans la caverne du narcissisme. Il se peut que l’amour de soi, soit un serpent plus horrible que le monde et le péché combinés.
L’individu qui est libre du narcissisme est loin sur le chemin qui mène au coeur du Père.
Puisque l’amour de soi est la plus méchante de toutes les formes de rébellion et la plus solidement enterrée dans la personnalité humaine, alors c’est vrai que les souffrances exigées pour la déloger, pour la nettoyer de l’âme, sont les plus intenses, les plus ardentes des tribulations que le croyant éprouve.
Il y a dans les Écritures deux représentations terribles de Dieu traitant le narcissisme. L’une est trouvée dans le Vieux Testament, l’autre dans le Nouveau. L’une a eu lieu dans la terre de Morija, l’autre à Gethsémani—les deux aux limites de Jérusalem.
Dieu “a examiné” Abraham dans la dimension du narcissisme, la propre volonté, la confiance en soi. Cette épreuve n’a eu rien à faire avec le monde ou avec le péché. Ça avait affaire avec la confiance d’Abraham en Dieu.
Dieu a promis à Abraham que ses descendants seraient nombreux comme les étoiles dans le ciel et les sables de la mer. Ensuite, Il a fait attente Abraham pour la naissance d’Isaac pour un quart de siècle. Vous pouvez imaginer la patience impliquée pour attendre vingt-cinq ans pour quelque chose tellement intensément désirée.
Enfin la promesse a été gardée, comme les promesses de Dieu le sont toujours. L’espoir glorieux et impossible est devenu chair et sang. Le futur d’Abraham était dorénavant toute joie. L’était-il vraiment?
Un jour, de l’obscurité est venue les mots les plus épouvantables qu’Abraham n’avait jamais entendu ou entendrait plus jamais. “Offre-moi Isaac en holocauste.”
C’était un test parfait et compréhensible du narcissisme d’Abraham. Son âme entière était enveloppée dans Isaac. Massacrer Isaac était de se massacrer.
Si Abraham avait refusé de soumettre son âme à Dieu, ni Abraham, ni Isaac seraient devenus les ancêtres de Christ. Dieu ne tolérera pas la désobéissance dans ses enfants—et aucune excuse n’est acceptée.
Les plus grands tests sont réservés pour ceux dont les destins sont les plus hauts. Abraham a appris l’obéissance à travers la souffrance et il est ainsi devenu le père de plusieurs nations, le père de tous ceux qui font partie de Christ. Dieu châtie chaque fils qu’Il reçoit. Si nous ne sommes pas disciplinés, Dieu n’est pas notre Père. L’ampleur auquel nous sommes apportés sous Sa discipline dépend de notre appel particulier.
Le Christ est destiné à être Seigneur de tous, le Roi des rois, le centre et la circonférence de toutes choses. L’amour du monde n’était pas en lui et le péché ne résidait pas dans sa chair.
Mais Christ a appris l’obéissance au Père par les choses qu’il a souffertes.
Et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, (Hébreux 5:9)
Dieu a promis à Jésus les nations pour son héritage et les extrémités de la terre pour Sa possession. Les royaumes de ce monde seront à Lui pour faire avec comme Il Lui plait.
Satan a offert un raccourci à Son héritage, que Christ a rapidement rejetée.
Christ a été châtié dans le désert. Il a été rejeté par Ses voisins. Il a été persécuté par les Juifs. Il a été accusé faussement. Il a souffert la perplexité, la perversité, la perte de dignité, des douleurs spirituelles et physiques.
Mais aucune de celles-là n’a approché l’agonie de Gethsémani.
“Gethsémani” ne peut pas être évalué quant à l’intensité de leurs douleurs, exceptée par ceux qui les éprouvent.
L’énormité de la douleur de Jésus est indiquée dans quelques phrases:
Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. (Luc 22:43,44)
La force sans pareil, le courage et l’obéissance de Christ sont évidents. Mais que se passait-il dans son âme qui causait une telle agonie extrême de cœur et d’esprit?
L’épreuve était en quelque sorte semblable à celle d’Abraham. Christ possédait la plénitude de la Présence de Dieu et l’espoir d’un héritage réellement merveilleux. Son futur a été étendu devant Lui—orné, glorieux, merveilleux—le rêve qui termine tous les rêves.
Maintenant, ceci apparemment Lui était enlevé. Non seulement le rêve en or mais la Présence même de Dieu. Christ perdait Son salut, Sa vie éternelle, même Son âme, parce que c’est la pénalité du péché contre Dieu.
Les liens de la mort m’avaient environné, Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté; Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris. (Psaume 18:4,5)
“OH!” Nous disons, “mais ce n’était que pour quelques jours. Christ savait que bientôt Il ressusciterait des morts et rentrerait dans Son héritage. La Présence et la Gloire de Dieu Lui seraient restaurées. Il n’y avait réellement aucune base à son extrême agonie!
Comment Christ savait-t-il que son travail aurait lieu que pour une courte durée? Des Écritures? Nous avons aussi les promesses de Dieu. Font-elles notre “Gethsémani” moins tortureuses?
Le fait est, Christ, de même que c’est vrai également pour nous, a dû se fier totalement sur la fidélité de Dieu. Durant ces heures ténébreuses à Gethsémani, Christ était requis de remettre à Dieu Son héritage, Sa gloire, même Sa Vie éternelle dans la Présence de Dieu. Ne seraient-elles jamais reconstitués? Comment pouvait-il être certain? Après tout, Il portait sur Lui-même les péchés du monde entier.
Qu’en serait-il s’il était condamné à passer l’éternité parmi des démons? Qu’en serait-il si Dieu ne le ressuscitait pas des morts? Les démons jusqu’à maintenant prétendent que Jésus est enchaîné à une roche dans les enfers et qu’Il lance des blasphèmes à Dieu. C’est ce qu’ils l’ont menacé de faire cette nuit là dans le jardin de Gethsémani.
C’est pourquoi Christ à suer, comme il en était, des grumeaux de sang. C’est pourquoi un ange saint a été envoyé pour le soutenir. Christ était coupé de Dieu. Il portait nos péchés sur Lui-même et Il payait la pénalité de nos péchés. Celui qui n’a connu aucun péché est devenu péché pour nous. Il est devenu le serpent de bronze qui a été élevé.
Christ comprend, comme aucune autre personne, l’ampleur de la colère de Dieu contre le péché et la rébellion.
C’était le moment de l’obéissance suprême, l’obéissance qui a renversé l’effet de la désobéissance d’Adam.
Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. (Romains 5:19)
Christ a bu une mort épouvantable de la tasse. De cette manière, Il a soumit Sa volonté au Père dans l’obéissance absolue.
Disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. (Luc 22:42)
Obéissance! Nous apprenons l’obéissance à Dieu à travers les choses que nous souffrons. Comme dans le cas d’Abraham, de Joseph, de Christ, de l’Apôtre Paul et d’innombrables autres personnes moins bien connues, quand nous sommes fidèles dans nos prisons et nos douleurs, d’autres personnes en sont bénies.
N’y aura-t-il jamais une fin à nos souffrances? Oui, il y aura en effet une fin. Dès que nous serons parfaitement justes, parfaitement saints, parfaitement obéissants, il n’y aura plus de raison pour le châtiment.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. (I Pierre 5:10)
Nous sommes châtier plus sévèrement que c’est vrai du monde. Nous recevons de la main du Seigneur au double pour tous nos péchés. Les marins n’ont pas été avalés par les poissons, seulement Jonas, seulement l’homme de Dieu. Mais dès que notre “guerre sera accomplie”, le Seigneur nous parle confortablement.
Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés. (Isaïe 40:2)
Quelle pensée bénie que c’est de pouvoir réaliser que nous ne serons pas châtier pour toujours! Si nous restons fidèles, en prière dans nos afflictions, il viendra un temps où notre châtiment sera conclut. Ça viendra à une fin!
Dieu ne nous grondera pas pour toujours. Un jour nous marcherons dans la justice, la paix et la joie dans l’Esprit Saint.
Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j’ai faites. (Isaïe 57:16)
Nous pouvons prolonger nos douleurs en refusant d’apprendre l’obéissance; ou nous pouvons raccourcir le processus en étant vites à apprendre, vites à obéir.
Mais en aucun cas, les souffrances du juste peuvent être évitées parce que l’obéissance doit être formée en nous tellement profondément, tellement parfaitement, que Dieu pourra nous faire confiance avec la puissance et la gloire des âges à venir.
Nous devons passer par beaucoup de tribulations afin d’entrer dans le Royaume de Dieu.
(“Apprendre L’obéissance À Travers la Souffrance”, 4178-1)